mercredi 28 mai 2014

Une bonne nouvelle !!!

AMAPTI compte une nouvelle adhérente.
C'est ensemble que nous ferons avancer la recherche sur le PTI

lundi 19 mai 2014

Pour ceux qui ont une corticothérapie

Pour ceux qui ont une corticothérapie :

Le traitement corticoïde peut entraîner des effets secondaires.

Retrouvez toutes les infos sur la cortisone en suivant le lien
Lien vers le site d'information cortisone-info.fr

jeudi 15 mai 2014

Quelques données sur le PTI

Le PTI est une maladie rare qui a été reconnue comme étant orpheline par l’Agence Européenne du Médicament (EMEA) et la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis.

Le Comité européen des Médicaments Orphelins (COMP) reconnaît une maladie comme étant une maladie orpheline dès lors qu’elle est « grave, chronique, évolutive et qu’elle engage le pronostic vital des patients qui en sont atteints ».
Ceux-ci doivent représenter une « population inférieure à 5 pour 10 000 habitants sur l’ensemble du territoire européen».

Chez l’adulte, l’incidence annuelle (nombre de nouveaux cas par an) est estimée de 1 personne pour 62 500 habitants à 1 pour 25 600. PTI : Formes aiguës des formes chroniques.

Il existe 3 périodes dans l’histoire de la maladie :

-PTI dit aigu, nouvellement diagnostiqué = les 3 premiers mois. (80 à 90 % des cas chez l'enfant).

-PTI persistant = entre 3 et 12 mois, au cours duquel une rémission spontanée peut survenir.

-PTI chronique = au-delà de 12 mois d’évolution, de probabilité de rémission ou de guérison spontanée inférieure à 5%.

Le PTI est dit chronique pour une durée d’évolution supérieure ou égale à 12 mois. Le PTI chronique affecte environ 50 000 adultes dans la l’Union Européenne.

La maladie touche toutes les tranches d’âge et un peu plus les femmes que les hommes.

Il existe une prédominance féminine lorsque la maladie est diagnostiquée avant l'âge de 40 ans.

Le PTI peut survenir à tout âge mais, chez les hommes, présente deux pics d'incidence : chez les garçons de moins de 18 ans et chez les hommes âgés.

Le PTI est asymptomatique dans 1/3 des cas. Environ deux tiers des patients répondent à la splénectomie, mais certains d'entre eux finalement rechutent.

Chez l’adulte, une mortalité de 5 % lui est attribuée, en particulier par hémorragies cérébro-meningées.
Les causes de décès sont de deux groupes :
-Les hémorragies graves surtout cérébro-meningées qui peuvent survenir à n’importe quel moment de l’évolution de la maladie et lorsque le taux de plaquettes est inférieur à 20.000/mm3.

-Les infections mortelles post splénectomie. -

Hémorragies cérébro-meningées chez 1% des patients .

Chez l’enfant, l’incidence annuelle (nombre de nouveaux cas par an) varie de 1 à 12 pour 100.000 enfants.

Chez les petits enfants : pic de fréquence entre 2 et 5 ans.

Les enfants atteints de PTI présentent généralement une forme aiguë de la maladie. Celle-ci régresse habituellement d’elle-même après quelques semaines.

Sont de bons pronostics : enfant < 3 ans + signes d’infection virale. Le taux de guérison est proche de 80%. Chez 10 à 20% des enfants, le PTI aigu se transforme en une forme chronique.
Le taux de mortalité du P.T.I chez l’enfant est de l’ordre de 1 à 2%.